Publié dans Economie

Artisanat et commerce - Le raphia au cœur d’une nouvelle stratégie nationale

Publié le mardi, 15 juillet 2025
Trois ministères unissent leurs forces pour la relance du secteur Trois ministères unissent leurs forces pour la relance du secteur Crédit photo : MEDD

Madagascar produit chaque année environ 80 000 tonnes de raphia. Cependant, 70 % de cette production est encore exportée sous forme brute. Cela limite les revenus pour le pays. En 2021, cette exportation brute a généré 4 millions de dollars seulement. Pour changer cette situation, trois ministères se sont réunis à Antananarivo. Il s’agit des ministères de l’Artisanat, de l’Environnement et du Commerce. Leur objectif est de structurer et de renforcer la filière. Ils veulent aussi la rendre plus durable et compétitive, notamment sur les marchés internationaux. La transformation locale du raphia peut multiplier la valeur de cette ressource par trois à cinq. En plus, elle permettra de créer des emplois durables. Cela valorisera aussi le savoir-faire des artisans et améliorera la vie des communautés rurales.

Qualité

La ministre de l’Artisanat Viviane Dewa, a présenté cinq axes stratégiques. La création de centrales d’achat pour mieux organiser la commercialisation. La mise en place d’un système de traçabilité et de certification pour garantir la qualité des produits. La régulation stricte de l’exportation du raphia brut afin de préserver cette ressource naturelle. De son côté, le ministre de l’Environnement, Max Andonirina Fontaine, a rappelé l’importance de protéger l’écosystème. Il a insisté sur un développement économique respectueux de la nature. Le ministre du Commerce, David Ralambofiringa, a souligné le potentiel d’exportation des produits finis. Ce dernier souhaite promouvoir un label « Made in Madagascar », synonyme de qualité et d’éthique. Ainsi, cette collaboration entre ministères montre la volonté de l’Etat. « L’objectif est de bâtir une industrie du raphia forte, innovante et durable », a-t-il ajouté. En effet, le raphia malagasy pourrait bientôt devenir un produit phare sur la scène internationale. Cela allierait développement économique, préservation de l’environnement et valorisation culturelle.

Carinah Mamilalaina

 

Fil infos

  • Perquisitions - MSA et Golf du Rova Andakana passés au peigne fin
  • Actu-brèves
  • Reconstruction - Antananarivo, la reprise s’annonce inégale selon les secteurs
  • Assemblée nationale - Quid de la réintégration des députés anciennement ministres ?
  • Place du 13 Mai - Volte-face des conseillers municipaux de la Capitale
  • Refondation de la République - Herintsalama Rajaonarivelo à la Primature
  • Ordre des Journalistes de Madagascar - Un comité neutre pour assurer la transition
  • Actu-brèves
  • Procureure générale - Pas de dossier, pas de mandat d’arrêt contre Maminiaina Ravatomanga au niveau du PAC
  • Président de la Refondation de la République de Madagascar - Le colonel Michaël Randrianirina prête serment

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • In extremis !
    L’Allée des baobabs échappe in extremis au ravage destructif du feu ! Des feux de brousse d’une terrible intensité se déchainaient autour du site de la légendaire « Allée des baobabs », un joyau du patrimoine national. Un haut lieu du tourisme national qui attire des visiteurs sinon des touristes du monde entier. Selon les informations émanant des responsables locaux, le site a pu être sauvé au dernier moment. Pour tous les circuits touristiques vers l’ouest dans le Menabe, la visite de l’Allée des baobabs est incontournable, un passage obligé, de préférence vers la fin de la journée pour assister un magnifique coucher de soleil entre les baobabs. En effet, un endroit très prisé par les touristes fortunés. C’est inconcevable de voir un jour l’Allée des baobabs … calcinée ! La protection et la sauvegarde de nos patrimoines à valeur ajoutée touristique doit faire l’objet des traitements particuliers. La communauté…

A bout portant

AutoDiff